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ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIECLE.
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renie, sera tenu led. futur espoux en faire remploy; et où il n'auroit esté faict avant la dissolution dud. mariage, en ce cas, lad. future espouse reprendra lad. somme de deux cens escus sur tous les biens meubles et immeubles, presens et advenir, dud. futur espoux, sans toutesfois aulcune confusion, ny dyminution de la communaulté de lad. future espouse; et où il adviendroit que led. futur espoux predeceddast, pourra lad. future espouse, soit qu'il y ayt enffans ou non, renoncer à la communaulté, sy bon luy semble, en quoy faisant, elle reprendra et remportera la somme de six cens escus, y comprins les deux cens escus cy dessus, qui auroient ou debvoient estre emploiez en rente.pour et ou nom de lad. Magdelayne et les siens, avecq ce que à cause d'elle sera advenu et escheu aud. mariage, à quelque tiltre et occasion que ce soit, avecq son douaire que dessus, ses vestemens, habillemens, bagues et joyaulx, pourveu qu'ilz n'exceddent point la somme de cent escus pour une fois paier, parce que s'ilz exced-doient la valleur de lad. somme, lad..Magdelayne sera tenue d'en paier le surplus aux heritiers dud. futur, à estimation raisonnable, le tout franchement el quictement de toutes debtes et ypothecques quelzconques, encores qu'elle y eustpresté consentement, et dontled. futur espoux, ses hoirs et aians cause seront tenuz l'en acquicter et descharger ; comme au semblable, sy led. futur espoux survist icelle future espouze prendra par preciput de ses habitz, armes et autres meubles jusques à pareille somme de cent escus sol, et ou cas que led. futur espoux predeceddast, ne laissant aulcuns enffans dud. futur mariage, en ce cas, dez à present comme dez lors, il a
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faict et faict par ces presentes don, cession et transport à lad. future espouse, et en faveur dud. mariage, lequel n'eust aultrement esté faict, de tous et chacuns ses biens meubles, acquestz et conquestz immeubles qui se trouveront luy appartenir lors de lad. dissolution, pour en joir par elle, ses hoirs et aians cause en tout droict, de plaine et entière proprietté; comme aussy, au mesme cas, lad. future espouse, ou cas qu'elle predeceddast sans aulcuns enffans, a donné et donne aud. Jossens, futur espoux, l'usuffruict de tous les immeubles à elle appartenans siz au pais de Normandie cy dessus spécifiiez...........................
En tesmoing de ce nous, à la rellation desd, notaires, avons faict mectre le scel de lad. prevosté de Paris à cesd, presentes qui faites et passées furent doubles, cestuy pour led. futur espoux, l'an 1587, IeÎCU^Y après midy, 9e jour de juillet, en la maison où est de present demourante lad. veufve cy dessus declairee.
Suit la quittance donnée par le sr Jossens de la somme de 4oo écus, reçue de la femme Cottart, sa belle-mère, le 2 mars i588.—(Arch, nat., Yl 30, fol.i 18 v0.).
113. —'Esme Pillas, peintre. — 29 décembre 1587 (1>.
Donation par Esme Pillas, peintre, demeurant à Paris, rué S' Nicolas-du-Char-donnet, à Jean Gasteau, son cousin germain, écolier étudiant en l'Université de Paris, rue Saint-Jean-de-Lalràri, de pièces de terres au terroir de Chatignonville(2), en Beauce, à lui échue par le décès de Pierre Lubin, laboureur à Boissy-le-Sec(3), et de droits dus par
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111 Le peintre Esme Pillas est aussi inconnu que son cousin Jean Gasteau. C'est un nom de plus à inscrire sur la liste des artistes oubliés, à la date de 1587.
C Arrondissement de Rambouillet fSeine-et-Oise). (s> Arrondissement de Dreux (Eure-et-Loir).
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